Cercle Nautique d'Indre - aviron de mer : site officiel du club d'aviron de BASSE INDRE - clubeo

2 juillet 2017 à 18:42

La vogalonga - 43ème édition

Tout commença en Novembre 2016 quand quelques personnes du Cercle Nautique d’Indre étaient bien décidées à retenter l’aventure de la Vogalonga à Venise.

Fin des inscriptions mi décembre, et oui c’est tôt pour une manifestation qui a eu lieu que début Juin ! Mais l’ampleur de l’organisation explique cela : nécessité de s’inscrire tôt à la manifestation, organiser le transport des rameurs, des accompagnateurs et surtout des bateaux !

Deux personnes du CNI ont participé à cette épopée fantastique. Ce n’était pas une première mais quel plaisir de renouveler l’expérience. Toujours la même émotion, et de belles rencontres.

En effet, nous nous sommes greffés au Cercle de l’Aviron de Nantes pour participer à cette 43ème édition de la Vogalonga. Mais nous étions en nombre insuffisant. Alors nous avons recruté, et avons eu le plaisir de voir les clubs de Noirmoutier et Le Mans nous rejoindre. Une première pour eux, et ils n’ont pas été déçus !

Nous avons fait connaissance pour organiser ce périple et nous préparer à parcourir les 32km dans la lagune de Venise. Une organisation orchestrée de main de maître par Alain Marcelon, grand organisateur depuis plus de 10 ans.

Le jour J est arrivé, et nous nous retrouvons au Tronchetto pour assembler nos bateaux qui avaient voyagés tout nu. Puis fort de nos précédentes expériences, nous avons décidé de simplifier notre départ le lendemain matin en allant mettre nos bateaux à l’Arsenal, à proximité de la place Saint Marc. Nous voilà alors parti pour affronter le grand canal et ses nombreuses embarcations qui la jalonnent, donc les vaporetto sans pitié pour nos petites embarcations. Nous avions prévu la chose et nos renforts latéraux intelligemment confectionnés main par Catherine nous a sauvé la mise et éviter de remplir notre embarcation.

Ayé, nous sommes prêt pour le grand jour.

Rendez-vous à 7h15 à l’Arsenal. Derniers préparatifs des bateaux, réglages, et nous profitons de la levée des couleurs de l’Arsenal à 8h avant de mettre à l’eau et rejoindre la lagune face à la place Saint Marc.

9h et voilà…. l’émotion nous submerge. Ce n’était pourtant pas la première fois, nous savions donc à quoi nous attendre, et pourtant ! Impossible de partir, nous profitons de ce moment magique. Et les premiers coups de rame sont donnés, nous suivons cette majestueuse horde de bateaux, nous nous faufilons, nous nous frayons un chemin au son de voix de notre barreur très attentif à ces 1800 bateaux qui nous entourent.

Petite halte à l’entrée de Burano pour se sentir plus léger, prendre quelques forces. Le temps est tout simplement idéal, un peu couvert, doux et une petite brise marine pour nous rafraîchir. C’est reparti, Burano et ses maisons de toutes les couleurs. Les villageois sont là, sur les bords du canal à nous applaudir, et nous entendons aussi de nombreux français qui ont remarqué notre drapeau de Noirmoutier. Tout au long du parcours ce drapeau aura su faire parler de l’île, comme une autre merveille qui ébloui chacun.

Nous quittons Burano pour Murano, une autre île de la lagune venitienne réputée pour son artisanat du verre. Puis le grand moment le plus « redouté » pointe le bout de son nez au sortir de Murano : le Cannaregio, le plus septentrional des six sestieri de Venise. Ce canal relie le grand canal à la hauteur de l’église San Geremia avec la lagune. Deux ponts franchissent ce canal : le Ponte delle Guglie dont les quatre angles sont décorées d'obélisques, d'où son nom, et le Ponte deu Tre Archi. Cette dernière construction à trois arches est l'unique pont de ce style à Venise.

C’est toujours un moment très attendu par les rameurs et les vénitiens. L’entrée dans ce canal très étroit est un moment de regroupement et d’attente. Nous profitons alors de cette population nombreuse aux abords du canal, autre moment magique.

Nous arrivons au bout de notre périple et nous allons goûter à la joie de parcourir le grand canal seul, sans aucune embarcation à moteur, tout le grand canal rien que pour nous. Nous admirons les façades de ces palais avec une vue égoïste depuis notre yole qui effleure les entrées, laissant apparaître des couloirs somptueux.

32km et nous voilà à récupérer notre lot, assoiffé et affamé par cette traversée. Quel bonheur. A faire et à refaire, on ne s’en lasse jamais, et nous ne voyons jamais la même chose.

 

Autre vidéo

Commentaires